Affaire de faux billets : La justice ne lâche pas Seydina Fall «Bougazelli»

jeudi 26 novembre 2020 • 528 lectures • 2 commentaires

Faits-Divers 3 ans Taille

Affaire de faux billets : La justice ne lâche pas Seydina Fall «Bougazelli»

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Il y a un (1) an, Seydina Fall alias «Bougazelli» se retrouvait au cœur d’une rocambolesque affaire de faux billets qui l’a envoyé en prison durant 7 mois. En liberté provisoire, depuis le mercredi 03 juin 2020, il a laissé ses supposés complices en prison. Le dossier est relancé avec la délégation judiciaire que le Doyen des juges a confiée à la Section de recherches (Sr) pour l’identification de deux (2) supposés complices du député démissionnaire.

C’est le genre de nouvelle que Seydina Fall alias «Bougazelli» ne voudrait surtout pas entendre en ces moments. Car c’est une information qui vient perturber sa quiétude suite à sa liberté acquise provisoirement depuis le 3 juin 2020. L’ancien député et responsable de l’Alliance pour la République (Apr) à Guédiawaye n’est pas encore sorti de l’auberge dans l’affaire présumée des faux billets de banque qui lui a coûté sa liberté pendant 4 mois. Le Doyen des juges d’instruction, Samba Sall, a posé un acte qui vient relancer la procédure. Le magistrat instructeur a saisi la Section de recherches la gendarmerie de Colobane d’une délégation spéciale instaurée pour l’identification physique deux supposés complices de «Bougazelli» dans cette affaire. Ces derniers, dont les noms sont connus par le magistrat instructeur, pourraient se retrouver dans la cause d’un moment à l’autre. 

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D’après des informations de L’Observateur, Les gendarmes-enquêteurs de la Section de recherches sont chargés de mettre un nom sur le visage de ces personnes visées. Si cet acte déterminant est posé, le Doyen des juges tranchera les concernant et pourra ainsi clore le chapitre de l’instruction. Ces présumés complices, tous entendus au fond, ont introduit des demandes de mise en liberté provisoire. En attendant les résultats de la délégation spéciale, les présumés complices de l’ancien parlementaire, Ousmane Ndione, Khalifa Ababacar Dia, le Burkinabè Moussa Oudraogo, Mamadou Diop alias Dev et Ousmane Samb restent encore dans les liens de la prévention. Leurs différentes demandes de mise en liberté provisoire n’ont pas prospéré. 

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Si Seydina Fall est plus chanceux que ses présumés complices, c’est, en partie, grâce à l’insistance et aux arguments développés par son avocat, Me Ciré Clédor Ly. Il a passé son temps à déposer des demandes de Libertés provisoires (Lp). Durant les 7 mois de détention de son client, il a glissé 7 requêtes pour le faire libérer. Une perspicacité qui a fini par payer, même si c’est à titre provisoire. Seulement, il n’a pas été libéré pour cause de maladie. Une source de L’Observateur, confirmant les propos de Me Ly, précise : «Bougazelli n’a jamais été libéré pour des raisons médicales. Il a déposé une demande qui a été accordée. Mais, il n’est mentionnée nulle part qu’il a été mis en liberté provisoire pour des raisons médicales.» Comme dit son avocat, il est passé par la voie classique pour recouvrer la liberté. 


Les déboires de «Bougazelli» ont commencé depuis sa chute spectaculaire. Du haut de son piédestal, il s’est retrouvé dans un engrenage judiciaire spectaculaire qui lui ouvre les portes de la chambre 42 de la Maison d’Arrêt de Rebeuss (Mar). De mandataire du peuple, Seydina Fall est passé à prisonnier, poursuivi pour association de malfaiteurs, faux-monnayage et corruption… C’était le vendredi 22 novembre 2019. Il passe (7) longs mois à la Maison d’arrêt de Rebeuss. Entre-temps, le député a renoncé à son mandat de parlementaire en présentant sa démission au président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse. Le mercredi 03 juin 2020, il décroche une mise en liberté provisoire. Dans sa demande, Me Ciré Clédor Ly a fait valoir la présomption d’innocence violée de son client qui, pendant toute sa détention, n’a pas été entendu au fond. Aussi a-t-il fait valoir «sa garantie de représentativité avec son statut d’élu, le droit à la vie et à la santé parce qu’il était malade». L’avocat a aussi visé «les dispositions des pactes internationales relatifs au droit civil et politique, la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples et la Constitution sénégalaise qui établissent des droits».


T. Marie Louise N. Cissé

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Publié par

Namory BARRY

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