Diop Iseg-Aïssatou Seydi : Les secrets d'une difficile vie de couple

jeudi 14 janvier 2021 • 1290 lectures • 1 commentaires

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Diop Iseg-Aïssatou Seydi : Les secrets d\'une difficile vie de couple

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On les croyait inséparables, à l’épreuve de tout… Après près d’une vingtaine d’années de vie commune, au delà du bras de fer judiciaire auquel ils se livrent actuellement, la thèse du divorce semble se dessiner. Retour sur l’histoire du couple Diop Iseg et Aïssatou Seydi, leur rencontre, leur mariage, en passant par la naissance de leur unique fille…

C’est par une relation d’affaire, puis par une belle amitié que leur histoire a démarré. En ce temps-là, Aissatou Seydi était une belle jeune-femme qui savait faire jouer son carnet d’adresses aussi fourni que précieux. Son chemin croise celui de Mamadou Diop, un ancien agent de la Sonatel qui a démissionné pour se mettre à son propre compte. La tête farcie d’ambitions, il met alors en place, «Junior Informatique» qui tient son siège à l’Ensut. Par un fabuleux concours de circonstances, les deux grands «esprits» se rencontrent. Et cela fait tout de suite des étincelles. Leurs personnalités accrochent et cela donne naissance à une collaboration professionnelle gagnant-gagnant. Aïssatou Seydi, militante au sein du Parti socialiste, se charge de lui rapporter des marchés en consultance et formation, son domaine de prédilection. Mamadou Diop lui, se montre en retour très bienfaisant à l’égard de la dame. Au fil du temps, le lien qui les unissait évolue et passe au stade amical. Très vite, Aissatou parvient à gagner la confiance du teigneux Mamadou Diop. Celui-ci avait, entre-temps, fait prospérer ses affaires et mis sur pied «Iseg» (Institut supérieur d’Entrepreneurship et de gestion. Il porte tous ses espoirs et concentre toute son énergie à fructifier son investissement. Là-dessus, il peut compter sur son épouse, Mbissine, son premier amour, mère de ses quatre grands enfants, dont la chanteuse Abiba. Elle n’hésite pas à se retrousser les manches et ne rechigne pas à courber l’échine pour préparer le repas des employés de l’école de formation qui en est à ses balbutiements.

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D’assistante à directrice, «son premier salaire à l’Iseg était de 10 000 F Cfa»

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Aissatou Seydi de son côté, qui fréquentait l’Iseg dans le cadre d’un programme d’échange avec la jeunesse socialiste, intègre l’Institut en qualité d’employée et fait office d’assistante pour Diop. «Naturellement, elle fait partie des agents qui, à l’heure de la pause, vont se restaurer au domicile familial des Diop. Cela remonte à plus de 20 ans et son premier salaire s’élevait à 10 000 FCfa», nous a soufflé un de leurs proches amis. Au fur et à mesure que les années passent, la dame se montre de plus en plus dégourdie. Elle s’acquitte consciencieusement de sa tâche et prend des initiatives pour développer le business. Ce qui n’a pas manqué de taper à l’œil du boss qui lui fait gravir les échelons. 


2004, année de leur mariage


Seulement, il n’y a pas que le côté travailleur de son assistante particulière qui va séduire l’homme d’affaires. Il tombe aussi sous son charme et c’est tout aussi réciproque pour Aïssatou. Commence alors une merveilleuse histoire d’amour entre les deux  tourtereaux. Leur passion était telle, qu’on la croyait tout droit sortie des romans à l’eau de rose. A force de les voir échanger des regards langoureux, des déclarations d’amour enflammées, leurs parents décident de les donner en mariage. Nous sommes en 2004 et Aïssatou avait 37 berges. Si dans les coursives de l’Iseg, la nouvelle n’a pas surpris grand monde, elle aura l’effet d’une grenade dégoupillée pour la première épouse de Diop. Cette dernière l’a pris comme un coup de poignard dans le dos, puisqu’elle a, à plusieurs reprises, offert le couvert à sa coépouse. A partir de là, des tensions vont naître entre les deux femmes, pour ne jamais s’apaiser.


Complices et inséparables


Ce qui n’empêche pas Aïssatou Seydi d’occuper une place importante au sein de l’entreprise et dans le cœur de leur époux. Il ne lui refusait rien et savait se montrer très entreprenant à son égard. En plus d’en faire son bras droit, sa complice, il lui donne les pleins pouvoirs, en la nommant directrice de l’Iseg. Elle avait les coudées franches et initiait énormément de projets dans l’école. Grâce à son sens des relations humaines et extérieures, elle avait une facilité déconcertante à se faire ouvrir des portes. Lors des séminaires et des voyages d’affaires, si elle ne le représentait pas, elle était tout le temps à ses côtés. Aïssatou ne tarde pas à maîtriser le fonctionnement de l’Iseg et à connaître tous ses partenaires.


2005, naissance de leur unique fille


Un an après leur union, leur seule et unique fille, Amina, vient au monde et consolide leur amour fusionnel. Les époux ne cachent pas leur bonheur et sont plus que jamais unis. Diop ne rate pas une occasion pour témoigner son affection à sa bien-aimée. Toujours selon les confidences de leur proche, il est allé jusqu’à reconstruire la demeure familiale de sa dame sise à Dieuppeul (quartier des Sicap) et à amener ses beaux-frères à l’étranger. Une belle preuve d’amour, qu’elle lui a, à son tour rendu, en se donnant corps et âmes pour la promotion de l’entreprise.


La fin des cerises…


La directrice est devenue en un temps record, le porte-étendard de l’Iseg. Elle a même pu accéder à de hautes instances du monde sportif par le biais de ses fonctions. C’est ainsi qu’elle est devenue 4e vice-présidente de la Fédération de Basket. Sa notoriété a grimpé sur l’échelle sociale. Chantée et adulée de certains artistes, elle est aussi très généreuse à leur endroit. C’est d’ailleurs, l’une des principales raisons qui feront que son époux va commencer à être plus regardant sur sa gestion. D’après quelques indiscrétions, elle aurait été plusieurs fois évincée de la direction pour malversations financières. Elle aurait même mis sur pied d’autres projets à son nom propre et aurait souvent eu recours aux fonds ou aux partenaires d’affaires de son mari. Mais au bout du compte, elle retrouvait à chaque fois son poste. Chemin faisant, Mamadou Diop a pris une troisième épouse qui vit à Paris et avec qui il a eu 2 enfants. Leur relation qu’on pensait à l’épreuve de tout, s’étiole vers les années 2015. La météo de leur amour n’est plus au beau-fixe et l’argent est pour l’essentiel, au cœur de leur discorde. La passion des débuts a cédé la place à une rancœur qui a abouti au tribunal du divorce. Même s’il n’a pas encore été prononcé, c’est en tout cas la thèse qui semble se dessiner. En attendant, un autre combat qui épouse les contours d’une affaire de détournement et d’abus de confiance, est engagé entre les deux. Quelle en sera l’issue ? Wait and see…


MARIA DOMINICA T. DIEDHIOU

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Publié par

Namory BARRY

admin

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