Drame familial : "Les Djinns m'ont sommée de prendre un couteau et de tuer mes jumeaux"

mercredi 1 décembre 2021 • 2103 lectures • 2 commentaires

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Drame familial : \

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Le quartier dakarois de Scat Urbam a été le théâtre, hier mardi, d'un incident aux relents mystiques, qui a failli virer à un drame familial. Sous l'emprise de "forces occultes", la dame Daba Coly a poignardé ses jumeaux et leur grand-mère qui s'était interposée pour éviter une tragédie. Les victimes et leur grand-mère sont admises aux Urgences de l'hôpital Fann où D. Coly a été internée au département psychiatrique.

Le 7 novembre dernier, les habitants du quartier de Sacré-Cœur s'indignaient à la suite de l’acte signé par le docteur Palla Paye qui s'est suicidé après avoir tué ses 3 enfants. 23 jours après cette tragédie qui a quasiment décimé toute une fratrie, un autre drame similaire a failli se produire au quartier de la Cité Keur Khadim, sis à Scat Urbam. Cette fois, c'est une mère de famille qui est au cœur de l'incident survenu hier mardi 30 novembre 2021, à l'aube. Selon des sources de L'Observateur, les faits ont précisément eu lieu aux environs de 4 heures du matin dans la maison de la famille Coly. A cette heure de la nuit, les occupants de cette maison étaient encore dans les bras de Morphée. C'est à ce moment précis que la dame Daba Coly sursaute de son lit. D’après les témoignages, elle est était tout en sueur, le regard hagard, elle semble avoir plongé dans un état second. À côté d'elle, ses jumeaux (un garçon et une fille), ronflent à pleins poumons. Daba les observent, mais cette fois avec un regard différent. «Les djinns m'ont sommée de prendre un couteau et de tuer mes jumeaux», martèlera-t-elle plus tard en boucle, tout en transe. C'est dans cet état second que Daba Coly s'est levée du lit et est allée s'armer d'un couteau qu'elle a pris on ne sait où. Ceci étant, elle est revenue sur ses pas, avant de s'acharner sur ses jumeaux, A.C et A.C, âgés de 11 ans. Sous l'emprise de "forces occultes", Daba Coly se rue d'abord sur son garçon A.C. qu'elle poignarde violement dans la partie gauche du dos. La grand-mère maternelle des enfants qui dormait dans une autre pièce, sera tirée de son lit par les cris de douleur de son petit-fils. Elle bondit et vient aux nouvelles. Une fois dans la chambre occupée par sa fille D. Coly et les jumeaux, la grand-mère tombe sur l'horreur. Après le garçon, Daba Coly venait de poignarder la fille A.C, violement atteinte à l'épaule droite.
Pour arrêter la saignée et éviter le pire, la grand-mère puise dans ces dernières énergies, prend son courage à deux mains et s'attaque à sa fille qu'elle tente de désarmer. Elle en prend pour son grade. Dans sa furie, Daba Coly lui assène un violent coup dans la région des seins, lui occasionnant une blessure béante. Les jumeaux et leur grand-mère n'ont dû leur salut qu’à la prompte intervention des autres membres de la famille qui ont ainsi évité la tragédie. Il est environ 5 heures, lorsque la dame Daba Coly est finalement maîtrisée et désarmée. Les victimes (les jumeaux et leur grand-mère) sont évacuées à l'hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff. Appréciant l'état clinique inquiétant des 3 patients, les blouses blanches les ont orientés aux Urgences de l'hôpital Fann où les victimes ont été retenues en observation. C'est également dans cette structure de santé, précisément au département Psychiatrique que la dame Daba Coly a été admise. Selon des sources de L'Observateur, la mise en cause, «ne jouit pas de toutes ses facultés mentales». Un état que les blouses blanches à son chevet pourront, dans les prochains jours, conforter ou infirmer. 
Informés de l'incident, le Commissaire Sarr a mis en branle ses hommes, lesquels ont procédé aux constats d'usage à la maison des Coly et à l'hôpital Fann. À la suite de quoi, une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire. Seulement pour l'heure, les limiers de Grand-Yoff sont contraints de traîner le pas, en attendant que les victimes (les jumeaux, leur grand-mère et Daba Coly) se rétablissent au plus vite. Des témoignages recueillis auprès de proches de la mise en cause, «cette affaire a pris de court le voisinage, tellement Daba est attachée à ses enfants qu'elle chérit plus que tout».
Abdoulaye Diédhiou

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Publié par

Namory BARRY

admin

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