L'Etat classe "Top secret" le rapport d'enquête sur l'avion espion qui a survolé les bases de l'Armée à Ziguinchor

mercredi 7 avril 2021 • 1064 lectures • 1 commentaires

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L’enquête sur l’avion «espion» qui a survolé, jeudi dernier, la région de Ziguinchor, frontalière avec Bissau, abritant plusieurs bases de l’Armée sénégalaise est bouclée. Le rapport classé «Top Secret» est verrouillé et envoyé aux seules autorités dites compétentes.

L’affaire est sur la place publique, mais elle est diligentée avec une grande confidentialité. L’enquête diligentée par la Gendarmerie de Ziguinchor pour élucider les circonstances, le mobile… du survol d’une partie de la région de Ziguinchor, frontalière avec la Guinée-Bissau, par un avion «espion», est à sn terme. Mais, les résultats des investigations sont gardés secrets. Après avoir été localisé par les services de la surveillance aérienne du Sénégal, survolant un espace abritant plusieurs bases militaires, dont certaines récemment conquises, l’équipage de l’avion «espion», sera contraint de se poser au plus vite sur le tarmac de l’aéroport le plus proche. En l’occurrence celui de Ziguinchor. L’appareil bimoteur sera ensuite cloué au sol, les membres de l’équipage, au nombre de quatre, tous des Marocains, seront mis à la disposition de la Gendarmerie nationale, territorialement compétente dans la capitale du Sud.
Ayant hérité de ce nébuleux dossier qui n’en n’est pas moins sensible, la Marée Chaussée a diligenté, dans la plus grande discrétion, l’enquête ouverte pour répondre à plusieurs questions pendantes : Pourquoi le bimoteur qui revenait «d’une mission officielle de prises de vue aérienne (relevés topographiques) en Guinée-Bissau, n’est pas resté sur l’itinéraire qui devait le conduire au Royaume chérifien, via le Sénégal. Pourquoi, l’équipage a préféré survoler le long de la frontière avec Bissau, une zone abritant une kyrielle de bases militaires de l’Armée sénégalaise ? Et comble de tout, sans autorisation. Dans le même ordre, la mission des pandores-enquêteurs consistait également à se faire une religion sur les présumées prises de vue que les membres de l’équipage de l’avion «espion» auraient prises au cours de ce vol non autorisé dans une zone militarisée.

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«Des appareils utilisés pour effectuer des prises de vue, réquisitionnés et analysés» 
Autant de préoccupations qui ont amené les services de la Surveillance aérienne sénégalaise à contraindre le jour des faits, (jeudi 1er avril dernier), l’appareil suspect à se poser au plus vite à l’aéroport de Ziguinchor. Une directive que l’équipage marocain a exécutée à la lettre. L’avion sera dans un premier temps cloué au sol aux fins de perquisition et les membres de l’équipage mis à la disposition des pandores pour nécessités d’enquête. D’après des informations de L’Observateur, les hommes en bleu ont procédé à la réquisition des appareils de photographie qui auraient été utilisés par les membres de l’équipage pour effectuer des prises de vue. Des appareils qui ont été minutieusement passés au peigne fin et les images analysées. L’information a été méticuleusement verrouillée et remis à qui de droit. En sus de cet exercice, les quatre membres de l’équipage qui n’ont pas été placés en garde à vue, mais logés à l’hôtel Flamboyant de Ziguinchor, «ont été soumis à des auditions pour élucider cette nébuleuse».
Des dépositions et pièces à conviction… ont été jointes à la procédure d’enquête qui a été bouclée et transmise à qui de droit. A en croire toujours nos sources, la balle est désormais dans le camp des autorités étatiques sénégalaises. «Toutes les informations concernant cette affaire ont été traitées et les conclusions remis aux autorités compétentes qui ont le pouvoir d’appréciation.» 
ABDOULAYE DIEDHIOU  

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Publié par

Namory BARRY

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