L’opposition snobe Macky Sall

samedi 2 janvier 2021 • 226 lectures • 1 commentaires

Politique 3 ans Taille

L’opposition snobe Macky Sall

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D’habitude, l’opposition sénégalaise était si prompte à disséquer le discours de fin d’année du chef de l’Etat. Mais cette fois, le message à la nation de Macky Sall ne semble pas intéresser ses opposants politiques. Si le Pastef d’Ousmane Sonko a décidé de garder le silence, pour le moment. Le Pds, par la voix de Karim Wade, jette une pierre dans le «Macky». 

C’est comme si l’opposition ne s’intéressait plus aux discours du président de la République Macky Sall. Après son message du 31 décembre 2020, adressé à la Nation, déclinant de nouvelles perspectives pour le pays, les membres de son opposition n’ont toujours pas donné leurs avis sur cette dernière sortie de l’année 2020, du Président Macky Sall. Le parti Pastef/Les Patriotes, dont leur président Ousmane Sonko avait l’habitude de s’inviter sur les plateaux de télévision pour analyser le discours du chef de l’État, décide de garder, pour le moment, le silence. «On ne s’est pas prononcé là-dessus. Je pense que ce sera ultérieurement. On prend le temps», informe au bout du fil, El Malick Ndiaye, porte-parole du Pastef. Si le parti d’Ousmane Sonko ne veut pas se prononcer sur la sortie du président de la République, ce n’est pas le cas pour le Parti démocratique sénégalais (Pds). Le fils de l’ancien président de la République, en exil hors du Sénégal (Doha) depuis quelques années, s’est signalé. Après avoir souhaité une bonne et heureuse année aux Sénégalais en cette année 2021, Karim Wade a, dans un communiqué, tiré sur le Président Macky Sall. «Comme toujours, le chef de l’Etat Macky Sall a déçu les attentes des Sénégalais. Il n’a même pas été capable de respecter ses promesses sur une gestion ‘’sobre et vertueuse’’. Il est resté inerte et silencieux, notamment sur la vingtaine de dossiers de corruption transmis par l’Ofnac au procureur de la République. Par ailleurs, la Crei, juridiction d’exception, réactivée en 2012 exclusivement pour tenter de m’anéantir politiquement, est à l’arrêt depuis plus de six ans. Les magistrats qui la composent ont perdu tout sens de l’honneur et de l’impartialité et n’ont instruit aucun autre dossier depuis. L’état des libertés publiques est tout aussi dégradé. L’année 2020 a été marquée par des violations systématiques des droits humains, notamment les arrestations répétées d’activistes, parmi lesquels Assane Diouf, Guy Marius Sagna et Adama Gaye qui a été contraint à l’exil pour avoir dénoncé la mauvaise gestion de nos ressources naturelles», a constaté le fils de l’ancien président de la République. Candidat du Parti démocratique sénégalais, Karim Wade poursuit : «Face à ces graves dérives, face aux nombreuses autres violations des libertés fondamentales, d’association, de réunion, de manifestation, d’opinion, d’expression et bientôt à l’interdiction pour les Dakarois d’élire leur maire, l’unité de tous les démocrates s’imposera comme une évidence. Dans la bataille pour la restauration de l’État de droit, le Pds doit être en première ligne. C’est dans l’union que nous ferons reculer Macky Sall et son clan pour que le Sénégal redevienne un modèle de démocratie et de respect des droits de l’Homme en Afrique.» Karim Wade enclenche, pour cette année 2021, une guerre contre le régime en place. Wade-fils appelle, du coup, son parti à être en première ligne dans cette «bataille pour la restauration de l’État de droit». «La nouvelle année marquera, j’en suis convaincu, une étape décisive dans la reconquête du pouvoir, dit-il. Je rappelle au gouvernement que la démocratie exige le respect du calendrier électoral, un fichier électoral consensuel et l’exercice du droit de vote sans restriction et sans   discrimination.»

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JULES SOULEYMANE NDIAYE

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Publié par

Namory BARRY

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