Leadership féminin et carrière dans le sport : La BAL4HER brise les plexiglass !

jeudi 25 avril 2024 • 268 lectures • 0 commentaires

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Leadership féminin et carrière dans le sport :  La BAL4HER brise les plexiglass !

Lancé en 2022 à Dakar, le programme BAL4HER fait son bonhomme de chemin. C’est un moyen pour la Basketball Africa League de promouvoir l’équité et l’égalité des genres. Ce jeudi, les femmes se sont retrouvées au centre de yoga, Ahimsa du Caire, pour partager sur les opportunités dans le sport, en particulier le basketball.

Elles sont venues des quatre coins du globe. Le basket est leur trait d’union car elles évoluent presque ou toutes dans des secteurs différents : finances, communication, sécurité, tourisme, marketing, contents, influenceuses, entre autres…


Pendant plus de trois heures, elles ont partagé leur expérience aux abords du Nil. L’activité a vu la participation de femmes leaders, dont Shari Hammond (Manager Canex et Afreximbank), Jamad Fin (CEO Jamad Basketball Camps), Sarah Mathers (Vice-présidente – Head of International security NBA), Maggie McQuade (Associate manager NBA), Sara Elsharnouby (Arbitre FIBA/ BAL) et Mélanie Danna (Strategy and Operations Senior Director Giants of Africa).


Interpellée sur le programme BAL4HER, la chargée de la RSE de la BAL, Marie-Laurence Archambault laisse entendre : «Je suis fière du rôle que les femmes jouent dans le développement du basket et surtout de la BAL. C’est une ligue masculine et on arrive à se faire notre place. On veut plus d’équité et d’égalité sur le plan social et professionnel. On utilise le basket pour casser les lignes et imposer le leadership féminin. On voit peu de femmes devenir coach. Elles sont confinées à des rôles mineurs. Alors qu’elles ont toutes les qualités requises pour faire le même travail que les hommes».


Le leadership féminin n’est plus à démontrer dans certains secteurs de la vie. Aujourd’hui, on voit les femmes dans des postes de décision. On peut citer la présidente de la NBA Africa, la Rwandaise Clare Akamanzi, ou encore l’ancienne Secrétaire générale de la FIBA, Fatma Samoura. «Certes, on ne peut pas changer les lois. Mais on peut faire des plaidoyers pour plus de représentativité. Et c’est le but de ce programme qui montre aux femmes et jeunes filles les opportunités dans et en dehors du sport», rajoute Marie-Laurence Archambault.


Cette année, la BAL4Her va organiser un camp pour 20 filles (18 -23 ans) durant les Finals 8. Ces dernières ont été détectées durant les différentes activités de la Ligue sur le continent.


Mor Bassine NIANG

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