Les députés étalent les maux de l’Education devant le ministre Mamadou Talla

mercredi 9 décembre 2020 • 198 lectures • 1 commentaires

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Les députés étalent les maux de l’Education devant le ministre Mamadou Talla

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Les accords entre l’Etat et les syndicats d’enseignants, le recrutement d’enseignants en français et en arabe, la construction d’écoles et de «daaras» modernes, les tensions entre les parents d’élèves et les écoles privées (…), ce sont, entre autres, les sujets qui ont été au cœur des préoccupations des députés, hier mardi.

Les 84 parlementaires qui ont pris la parole à l’Hémicycle lors du passage du ministre de l’Education nationale pour le vote du projet de budget 2021 de son département arrêté à 541 211 701 304 FCfa, ont acculé de questions le ministre Mamadou Talla. Ils ont mis à nu les difficultés que traverse le secteur de l’Education. Le député Mamadou Diop Decroix, parlant de nombreux problèmes dans ledit secteur, soutient que même si on multipliait le budget 2021 de l’Education par 10, rien ne sera réglé. Il indique : «On doit revoir comment régler le problème de l’Education en commençant par redonner aux jeunes de la confiance.» Evoquant la question du Coronavirus, la députée Aïssatou Mbodji note que tous les parents d’élèves sont aujourd’hui stressés à cause de la flambée actuelle des cas de la pandémie au Sénégal. L’ex mairesse de Bambey est aussi revenue sur le conflit entre parents d’élèves et écoles privées, s’agissant des paiements «forcés» des 4 mois de scolarités durant lesquels les élèves étaient restés à la maison en période de Covid-19. Aïssatou Mbodji a invité le ministre de l’Education à trancher rapidement ce différend.   

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«Les établissements privés ne doivent en aucun cas retenir les bulletins des élèves»

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Parlant des tensions entre parents d’élèves et écoles privées, pour défauts de paiement des mensualités durant les mois de confinement (Covid-19), Mamadou Talla a annoncé que l’Etat a appuyé les écoles privées et certaines d’entre elles ont effectué des cours à distance. Il pense que des solutions doivent être trouvées au cas par cas. M. Talla renseigne que les bulletins et certificats de scolarité ne doivent, en aucun cas, être retenus par des établissements, car étant un bien immatériel de l’Education nationale et la priorité de l’élève. Personne ne peut confisquer ces documents.  Interpelé par les députés sur les accords de 2018 avec les syndicats d’enseignements, le ministre a précisé que leurs indemnités de logements sont passées de 60 000 à 100 000 FCfa. Concernant les départs et déficits d’enseignants notés dans certaines localités, Mamadou Talla a annoncé qu’aux 96 812 employés actuels, seront ajoutés 3 000 autres enseignants nouveaux sortant des écoles de formation, dont 1 975 pour l’élémentaire et le préscolaire (1 500 en français et 475 en arabe) et 1 025 pour le Moyen et Secondaire. Il a ajouté que dans les prochains jours, 1 975 élèves-maîtres sortant des Centres régionaux de formation des personnels de l’Education seront affectés et mis à la disposition des Inspections d’académie (Ia) et des Inspections de l’éducation et de la formation (Ief). Sur la question des abris provisoires, le ministre a indiqué que, dans le cadre du programme de résorption des abris provisoires, 50 000 mètres linéaires de mur de clôture et 1 500 salles de classe seront livrés. Pour l’extension de salles de classe dans les écoles qui ont un déficit, il est prévu un transfert de 302 millions FCfa aux collectivités territoriales pour la construction de salles de classe. Avec le Projet d’appui à la modernisation des «daaras» (Pamod), Mamadou Talla a signalé que 64 nouveaux «daaras» sont en cours de construction et certains déjà livrés et ouverts.   


ABLAYE GADIAGA SARR

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Publié par

Namory BARRY

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