Lutte avec frappe : Les mises en garde de Modou Lô à Ama Baldé

L’ADVERSAIRE AMA BALDÉ : «Je ne suis pas là pour répondre à Ama Baldé. Je ne vois aucune importance d’apporter la réplique à ses sorties. Ama est dans son rôle, mais il sait bien que je ne suis pas un passoir. C’est un adversaire que je respecte et je considère comme les autres lutteurs que j’ai eu à affronter. Je ne l’ai jamais défié, au contraire c’est lui qui essaie de provoquer. Le combat est maintenant ficelé, j’espère qu’il aura le courage de m’attaquer dans l’enceinte.» 

LE RISQUES D’AFFRONTER AMA : «Avant mon combat contre Bombardier, je disais que si je deviens roi des arènes, j’ouvrirai mes portes à tous les lutteurs et je tendrai la perche aux jeunes. La lutte ne doit pas se limiter entre deux, trois ou quatre lutteurs, toujours les mêmes affiches : Modou Lô-Balla Gaye, Modou Lô-Eumeu ou encore Modou Lô-Gris Bordeaux. Nous sommes tous de la même génération. Je veux que l’arène s’ouvre davantage, raison pour laquelle, j’ai accepté d’affronter Ama Baldé. Il y a un adage qui dit : ‘’Qui ne risque rien, n’a rien.’’ Aujourd’hui, j’ai atteint le sommet et je dois forcément redescendre pour donner la chance aux autres. Donc, ce combat ne peut pas être un risque. C’est à moi d’être plus sérieux dans ce que je fais, puisque je détiens la couronne qui fait courir tous les lutteurs. Je sais bien ce qui m’attend dans ce combat.» 

REPRISE DE LA COMPÉTITION : «C’est vrai qu’avec le Covid-19 qui est toujours invaincu, tout a été arrêté. Mais depuis quelques mois, les activités sportives sont de retour un peu partout dans le monde. Les gens se sont bien organisés pour reprendre la NBA, les championnats européens. Pourquoi pas chez nous ! On peut s’organiser et faire comme eux. Je suis prêt pour un combat à huis clos. Car c’est difficile de s’entraîner tous les jours sans savoir quand est-ce qu’on doit lutter. Le Covid-19 a impacté tous les secteurs. Donc, on doit voir comment s’organiser pour tenir les combats dans le respect strict des mesures sanitaires.»

NOUVEAU BUREAU DU CNG : «Le nouveau Cng connaît bien la mission qui l’attend. C’est à la nouvelle équipe de relever le défi. Bira Sène et son équipe commencent bien, puisqu’ils ont pris des décisions allant dans le sens d’aider les différents acteurs, d’abord en augmentant l’âge de la retraite, ensuite en diminuant les coûts des licences. Le Cng doit organiser des combats tous les mois pour permettre aux jeunes de compétir. Il y a beaucoup de lutteurs qui s’entraînent tous les jours, mais peinent à décrocher un combat. » 

JULES SOULEYMANE NDIAYE