Lutte : La mise en train des promoteurs

mercredi 3 mars 2021 • 377 lectures • 1 commentaires

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Lutte : La mise en train des promoteurs

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La saison de lutte est officiellement ouverte depuis le 1er mars, mais on attend toujours les premiers galas, même s’il semble que ça bouge du côté des promoteurs. 

Il y a eu un petit moment d’euphorie à l’annonce de la reprise des activités de la lutte sénégalaise, puis une douche froide quand les promoteurs se sont montrés prudents face à la formule à huis clos, suicidaire à leur entendement. Pape Abdou Fall et certains de ses camarades promoteurs ont voulu attendre que les nuages qui planent sur leur business se dissipent avant de se lancer. Ils avaient, lors d’une rencontre avec le Comité national de gestion de lutte (Cng), réclamé 5 000 places dans les tribunes, pour amortir le choc du huis clos. Mais l’équipe de Bira Sène a tablé sur 300 personnes à l’intérieur du stade (Arène nationale).

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N’empêche, les choses semblent bouger et des promoteurs, certainement nostalgiques des galas de lutte, ont envie de se lancer. 
Selon le Cng, des promoteurs commencent à se bousculer aux portes de l’instance nationale dirigée par Ibrahima Sène pour l’achat des licences et la proposition de dates pour l’organisation de leurs manifestations de lutte. Jusqu’à la date du 1er mars 2021, le bureau du Cng a reçu près d’une dizaine de dossiers de demandes de renouvellement des cartes de promoteur, nous renseigne-t-on. «Je confirme que des promoteurs se sont signalés en officialisant leurs dates et en renouvelant leurs cartes de promoteurs. Nous allons étudier rationnellement les propositions de ces derniers avant de donner notre accord de principe», explique le premier vice-président chargé de la Lutte avec frappe, Maïssa Ndiaye. Toujours est-il que pour avoir une date, il faut d’abord être en règle : acheter la licence, donner les avances et après préparer les reliquats. Selon le porte-parole du Cng, Adama Bopp, c’est toute une procédure. Ainsi, lors de la réunion du bureau qui portait sur les modalités pratiques d’organisation en Lutte simple comme en Lutte avec frappe, le Cng a étudié les dossiers de demande de proposition de dates de cinq promoteurs de lutte. «Ils ont introduit des demandes de dates par rapport à leurs manifestations. Ils sont plus de cinq promoteurs, certains pour la Lutte simple et d’autre pour la Lutte avec frappe, qui ont souhaité organiser cette année. Nous avions déjà des pistes de réflexion. Par exemple, pour le grand combat de Lutte avec frappe, c’est huit personnes qui sont autorisées, les autres combats, c’est cinq personnes et le nombre de combats est limité à 10», poursuit le premier vice-président chargé de la Lutte avec frappe qui indique qu’il y a Leewtoo Productions, Diacks Productions, Gaston Mbengue et d’autres promoteurs qui ont déjà déposé leurs lettres de proposition de dates.
Le Don King qui tente de sauver la saison et respecter ses engagements, a déjà choisi la date du 4 avril prochain pour le combat revanche devant opposer  Lac 2 à Eumeu Sène. «Pour les dates, je n’ai pas de crainte, ni de soucis. Il faut faire avec. Pour le démarrage de ma saison, je suis prêt à organiser à huis clos les combats Eumeu Sène-Lac 2 et Diène Kaïré-Modou Anta. Pour la rentabilisation, on verra. Car j’ai des télévisions qui vont m’accompagner pour le huis clos, je ne peux rien révéler pour le moment», précise Gaston Mbengue. 
Pendant ce temps, le patron de Diacks Productions veut qu’on lui attribue la date du 14 juin, c’est celle qu’il avait réservée la saison passée pour l’organisation du gala qui devait opposer au sommet le policier Big Pato à Alhadji Mbaye, mais annulé par le Covid-19. 
«Je veux qu’on me rende cette date qu’on m’avait déjà attribué», exige le patron de Diacks Productions. Lui aussi est prêt à organiser à huis clos. «Avec ou sans public, si on me l’accorde, je vais organiser ce combat pour en finir et libérer les lutteurs. Cela fait un an et demi qu’on attend et on n’arrive toujours pas à trouver de solution face à la crise sanitaire.»
JULES SOULEYMANE NDIAYE 

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Publié par

Namory BARRY

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