Mathieu Lacour, DG Stade de Reims : «On a été surpris par la vitesse à laquelle Boulaye s’est adapté au haut niveau»
vendredi 16 octobre 2020 • 460 lectures • 1 commentaires
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Directeur général délégué du Stade de Reims, Mathieu Lacour a joué un rôle prépondérant dans le recrutement de Boulaye Dia et avant lui, Edouard Mendy. Il commente pour L’Obs, l’ascension fulgurante du néo-lion.
Sa progression – «On n’est pas surpris. Ce garçon n’est pas passé par un centre de formation. Il a commencé sa vie professionnelle, alors qu’il n’était pas dans le football. Quand on l’a repéré, il jouait en quatrième division en Cfa 2 à 21 ans. Mais on avait vu des qualités assez impressionnantes pour le haut niveau : vitesse et finition. On s’est dit : s’il travaille bien, ce garçon pourrait atteindre le haut niveau. On n’est pas ultra surpris de sa progression. En revanche, on a été surpris par la vitesse à laquelle il s’est adapté au haut niveau : à la fois physiquement et à l’intensité de la Ligue 1. Cette vitesse d’adaptation, on ne l’imaginait pas. C’est un garçon qui était à l’écoute qui avait des qualités de base assez fortes. On savait qu’il ne fallait pas le cramer, parce qu’il n’allait pas au bout d’un mois, jouer en première division. Mais en lui donnant un peu de temps pour s’adapter au niveau athlétique et à l’intensité de la vitesse du championnat, il pouvait réussir. Il y avait une forme d’évidence.»
Son statut international – «C’est une belle reconnaissance. C’est aussi la preuve qu’on peut parfois avoir un parcours aussi atypique : ne pas passer par un centre de formation, ne pas être professionnel à 17 ou 18 ans, et quand même réussir au haut niveau. Boulaye est en train de s’imposer en Ligue 1, on l’espère pour lui en équipe du Sénégal où il y a, devant, énormément de bons joueurs.
Son parcours atypique – «Les centres de formation sont utiles. En revanche, le côté positif de ne pas faire les centres de formation, c’est la fraîcheur mentale. C’est un garçon qui n’est pas dans le monde pro depuis longtemps, il a cette fraîcheur qui lui permet d’avoir beaucoup de dynamisme à son âge. Il a des similitudes avec N’Golo Kanté, même si ce dernier était déjà dans une structure professionnelle à Boulogne. C’est notre entraîneur adjoint qui a lancé Kanté en équipe réserve à Boulogne. Boulaye vient d’un monde amateur, à Jura Sud.»
Boulaye, l’électricien. Edouard, le comptable - «On est fournisseur officiel du Sénégal (rire). On voit qu’il y a des garçons qui ont des qualités, mais parce qu’ils n’ont pas eu de chance ou bien d’autres facteurs… Il y a aussi la maturité physique ou intellectuelle. Tout le monde ne peut pas être professionnel à 18-19 ans. Mais quand on voit des garçons avec de grosses qualités, on essaie de s’intéresser à eux. Ils bossent comme des fous. Et profitent de tout ce qu’il y a à apprendre et donnent tout parce qu’ils savent d’où ils viennent. Ils en profitent.»
SALIOU GACKOU
Publié par
Namory BARRY
admin
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