Médecine illégale au Sénégal: les révélations du chef de la Sûreté urbaine!

lundi 18 octobre 2021 • 2058 lectures • 1 commentaires

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Médecine illégale au Sénégal: les révélations du chef de la Sûreté urbaine!

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Ces derniers temps, des individus pratiquant illégalement la médecine ont défrayé la chronique au Sénégal. Le commissaire Bara Sankharé, patron de la Sûreté urbaine a révélé des pratiques qui mettent en danger la vie des populations.

Bara Sankharé renseigne que la police sénégalaise a eu à interpeller plusieurs personnes pour exercice illégale de la médecine et diligenté des enquêtes judiciaires. Et ce qu’ont révélé les enquête fait froid dans la dos.

«L'enquête judiciaire que nous avons réalisée à Dakar a pemmiş de mesurer l'ampleur du phénomène au Sénégal avec certains professlonnels de la santé qui ne satisfaisaient pas aux exigences de la réglementation. En effet, il a été noté que beaucoup de médecins et des personnes non-qualifiées avaient ouvert des structures en toute illégalité. Ceux-ci faisaient courir aux malades des risques aux conséquences dramatiques», révèle-t-il.

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Le limier, dont les propos sont rapportés par libération, d’ajouter: «Outre cela, des personnes qui se sont prévalues de cette fausse qualité de médecin ont aussi été interpellées et mises à la disposition de la justice. Durant le mois d'avril 2020, alors que la Covid-19 faisait son apparition au Sénégal, des personnes qui s'étaient prévalues d'une fausse qualité de médecin avaient été interpellées puis mises à la disposition de la justice. En collaboration avec l'Onms, la police sénégalaise a eu ces dermiers mois à démanteler d'autres réseaux qui exerçaient illégalement la médecine».

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Il révèle même que des individus n'ayant aucune qualification professionnelle, comme rapporté par la presse ces derniers temps, sont allés jusqu’à «proposer des opérations de chinurgie esthétique à des personnes avec l'usage d'injections pour remodeler certaines parties du corps.» Et ceux qui pratiquent cette activité utilisaient des dispositifs et des produits médicaux qui ne répondaient pas aux normes de fabrication. Ce qui  avait, en conséquence, des effets nefastes sur la santé publique. Et la faiblesse des peine encourue, est un facteur qui peut pousser à la récidive. 

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Publié par

Youssouf SANE

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