15 compagnies étrangères intéressées par l’Offshore sénégalais

jeudi 19 novembre 2020 • 908 lectures • 1 commentaires

Économie 3 ans Taille

15 compagnies étrangères intéressées par l’Offshore sénégalais

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A cause de la pandémie du Covid-19, le Sénégal a prolongé sa campagne de promotion des 12 blocs libres Offshore, jusqu’au 15 décembre 2020. Lancé depuis novembre 2019, l’appel d’offres international a permis à 15 compagnies internationales de croire au potentiel pétrolier et gazier du bassin sédimentaire sénégalais.

Les ressources pétrolières et gazières du Sénégal aiguisent de nouveaux appétits. Avec les découvertes en 2014 du gisement pétrolier du champ Sangomar Offshore profond par Cairn Energy et gazières au large de Saint-Louis en 2016 par la société américaine Kosmos Energy, les autres blocs libres du bassin sédimentaire sénégalais intéressent les compagnies internationales. Depuis que la société des pétroles du Sénégal (Petrosen) a ouvert, en novembre 2019, un appel d’offres international sur les 12 blocs pétroliers libres, situés dans la partie maritime profonde du bassin sédimentaire, les compagnies se bousculent pour l’Offshore sénégalais. Malgré la pandémie du Covid-19 qui a presque bloqué toutes les activités et la baisse mondiale des cours du pétrole, le directeur de Petrosen E&P (Exploration et production), Joseph Médou, renseigne que le bassin sénégalais continue de susciter des espoirs. Joseph Médou : «Avoir 15 compagnies qui aient manifesté un intérêt pour l’appel d’offres nous indique que les compagnies croient au potentiel pétrolier et gazier du bassin sédimentaire offshore du Sénégal. Nous devons poursuivre les efforts de promotion et ainsi intensifier les travaux d’exploration avec les compagnies afin d’effectuer d’autres découvertes surtout de pétrole.»

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Contacté par L’Observateur sur les blocages de la distribution des 12 blocs libres en Offshore profond du bassin sédimentaire, le patron de Petrosen E&P rappelle que l’appel d’offres a été lancé, il y a un an à Cape Town (Afrique du Sud) lors de la conférence Africa Oil Week. Des campagnes de promotion ont été organisées à Dakar, lors de la conférence MSGBC (Mauritanie-Sénégal-Gambie-Bissau-Conakry) au mois de janvier 2020, à Londres et à Houston (Etats-Unis) au cours du mois de février 2020. «En fin février, une quinzaine de compagnies ont manifesté leur intérêt à participer à l’appel d’offres auprès du ministre du Pétrole et des énergies. Des ateliers techniques devaient se tenir avec les compagnies à Dakar entre les mois de mars et juillet 2020. Malheureusement, du fait de la pandémie avec les restrictions de voyage et le confinement, ces ateliers techniques n’ont pu se tenir. A cela s’ajoute la baisse des prix du baril de pétrole et du gaz naturel qui n’encourage pas les compagnies à prendre de nouveaux blocs pour l’exploration. Ainsi, le ministre du Pétrole et des énergies a étendu jusqu’au 31 septembre puis au 15 décembre 2020 la date limite de dépôt des offres», apprend Joseph Médou.

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Prorogation du dépôt des offres jusqu’au 15 décembre 2020


Pour la promotion des 12 blocs libres, Petrosen avait mis en œuvre l’appel d’offres international qui comprenait deux phases. D’abord une première phase qui a commencé le 4 novembre 2019 et qui consistait à une campagne de médiatisation et de vulgarisation du nouveau Code et du potentiel pétrolier auprès des compagnies industrielles à travers des conférences internationales. Ainsi, durant la période du 4 au 8 novembre 2019, le ministère du Pétrole et des énergies et Petrosen étaient à Cape Town en Afrique Sud pour des besoins de la 25e conférence internationale annuelle de l’Africa Oil Week, pour le lancement de l’appel d’offres sur les douze blocs, dans des conditions définies par le nouveau Code pétrolier sénégalais. Cette première phase a été clôturée le 29 janvier 2020, lors de la conférence Msgbc(Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau et  Guinée Conakry). Le comité de promotion qui comprend des agents du ministère et de Petrosen, était chargé de la mise en œuvre de cette première phase. Quant à la seconde phase, elle devait durer six mois (du 01 février au 31 juillet 2020). Elle devait être mise à profit pour permettre aux compagnies pétrolières d’acheter les packages de données techniques, d’évaluer le potentiel sur les blocs qui les intéressent et de faire des offres au gouvernement. «Mais la pandémie ne nous a pas permis d’organiser une des principales activités de la phase 2, à savoir les ateliers techniques. Lesquels devraient permettre aux compagnies d’effectuer leur propre évaluation préliminaire du potentiel des blocs mis en compétition et faire leur meilleure offre sur un ou plusieurs blocs de leur choix. Certes, aucune offre n’a été reçue à ce jour. Mais nous espérons en recevoir avant la date limite de dépôt des offres le 15 décembre prochain. Nous sommes en contact régulièrement avec les compagnies afin de leur apporter des compléments d’informations principalement techniques», explique Joseph Médou. Qui précise que l’objectif de l’Etat est de finaliser cet appel d’offres, et que les résultats et les leçons apprises permettront aux autorités étatiques d’avoir une approche lors des prochains appels d’offres.


Seulement, avec le nouveau Code pétrolier de 2018, l’entrée d’une compagnie dans un bloc est très réglementée. Il y a des procédures, des informations que les compagnies doivent fournir et que Petrosen doit analyser avant l’entrée dans un bloc.


FALLOU FAYE

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Publié par

Namory BARRY

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