Affaire de mœurs : Disparue il y a un mois, la jeune joueuse de Thiaroye Basket Club réapparaît à la police

vendredi 16 octobre 2020 • 406 lectures • 1 commentaires

Société 3 ans Taille

Affaire de mœurs : Disparue il y a un mois, la jeune joueuse de Thiaroye Basket Club réapparaît à la police

PUBLICITÉ

Coup de tonnerre à Guinaw-rails-Sud ! Après avoir disparue subitement, plongeant les habitants de cette commune de la banlieue dans le désarroi, la jeune basketteuse Boly Kane est réapparue. Selon des confidences faites à L'Obs, la jeune fille a évoqué un enlèvement pour expliquer sa disparition. Une thèse qui pourrait s'écrouler comme un château de cartes et mener directement les enquêteurs vers un remake de l'affaire de l'enlèvement supposé des cinq filles de Touba.

Film de la réapparition et de l'enlèvement présumé : Guinaw-rails ne bruit que de cette affaire. Disparue le 16 septembre 2020, Boly Kane est subitement réapparue dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 octobre 2020. Selon les premières informations obtenues par L'Observateur, c'est tard dans la nuit d'avant-hier mercredi qu'elle s'est présentée de son propre chef au commissariat de police de Guinaw-rails. Accueillie par des policiers surpris par cette visite nocturne, elle a décliné elle-même son identité. L'affaire devient alors intéressante pour la police de Guinaw-rails qui s'était beaucoup investie à l'annonce de la disparition de la jeune basketteuse. Habillée d'un pantalon jaune surmonté d'un body blanc, elle n'a présenté aucun signe pouvant montrer qu'elle était perturbée. Déroulant le film de sa disparition, elle a expliqué que c'est à la sortie du centre socio-éducatif Apix situé non loin de l'autoroute à péage dans la commune de Guinaw-rails-sud qu'un véhicule s'est garé à ses pieds avant qu'un individu ne l'entraîne de force dans la voiture. A l'intérieur du véhicule qui a démarré en trombe, Boly Kane explique avoir été obligée d'inhaler un produit soporifique qui l'a immédiatement plongée dans un profond sommeil. Conduite à Malika, selon toujours ses déclarations, Boly Kane raconte avoir été détenue par ses ravisseurs dans une maison où elle a retrouvé plusieurs autres filles.

PUBLICITÉ


Comment la thèse de l'enlèvement risque de s'écrouler... : Toujours dans sa narration des faits, Boly Kane explique aux enquêteurs avoir profité d'un moment d'inattention de ses ravisseurs pour s'enfuir, quitter Malika en trombe pour ensuite se rendre à la police de Guinaw-rails. Dès après sa déclaration, elle a été maintenue à la police de Guinaw-rails où elle a passé la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 octobre. Au petit matin du jeudi, son père a été convoqué. Selon certaines indiscrétions, c'est un père à la fois ému et surpris qui s'est retrouvé en face de sa fille. Leurs deux auditions couchées sur papier en guise de procès-verbal, la fille a été remise à son père et à charge pour ce dernier de la présenter à chaque fois que de besoin pour la poursuite de l'enquête. Selon des informations de L'Observateur, Boly Kane n'est pas retournée chez elle à Guinaw-rails-Sud. «De peur que la maison ne soit prise d'assaut, ce qui pourrait lui causer un choc, nous avons préféré la mettre en sécurité quelque part dans la banlieue», confie un proche de la famille Kane. Comme de coutume, Boly Kane sera acheminée dans les prochaines heures vers une structure sanitaire pour jauger de sa santé.

PUBLICITÉ


L'appel pathétique du père : Le 16 septembre 2020, Guinaw-Rails passait une matinée difficile à l'annonce de la disparition d'une jeune basketteuse âgée de 18 ans. La thèse de l'enlèvement avait été vite agitée. Tous les coins et recoins de la banlieue ont été fouillés sans succès. Ses amies interrogées. En vain. Toutes avaient préféré garder le silence. La police locale s'était alors saisie de l'affaire, suivie quelques jours plus tard par une sortie du père de la basketteuse sous la forme d'un appel pathétique lancé aux ravisseurs présumés. «Je vous supplie de me rendre ma fille», disait-il. Le papa n'avait pas non plus manqué de lancer un appel à sa fille : «Ce n'est pas dans les habitudes de ma fille de fuguer. Mais Boly, si tu es partie de ton propre gré, je te prie de revenir. Ta mère souffre de ton départ», disait le père. L'appel a vraisemblablement été entendu. Par qui ? Par Boly ou par ses ravisseurs, c'est tout le sens de l'enquête ouverte par la police de Guinaw-Rails pour faire la lumière sur cette affaire.


ALASSANE HANNE

Cet article a été ouvert 406 fois.

Publié par

Namory BARRY

admin

1 Commentaires

Je m'appelle

Téléchargez notre application sur iOS et Android

Contactez-nous !

Ndiaga Ndiaye

Directeur de publication

Service commercial