Un étudiant à «Ensup-Afrique», arrêté pour tentative de viol au préjudice d’une mère de 5 enfants

mercredi 5 janvier 2022 • 1718 lectures • 2 commentaires

Faits-Divers 2 ans Taille

Un étudiant à «Ensup-Afrique», arrêté pour tentative de viol au préjudice d’une mère de 5 enfants

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Arrêté pour attentat à la pudeur et coups et blessures volontaires, le jeune Fallou Tall risque gros. Sa voisine, Ndèye Fall, mère de 5 enfants, accuse cet étudiant à l’Université privé Ensup Afrique, d’avoir tenté de la violer dans la nuit du 30 au 31 septembre.

Début d’engrenage infernal pour le jeune Fallou Tall. Depuis quelques temps, cet étudiant à l’Université privé Ensup Afrique s’est fourré dans un pétrin qui lui a ouvert les portes de la citadelle du silence. Accusé de tentative de viol par sa voisine, Ndèye Fall, l’étudiant qui a été placé sous mandat de dépôt et attrait hier mardi devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, a vu Dame justice se montrer plus clément à son endroit. Les faits de tentative de viol et Coups et blessures volontaires (Cbv) ont été disqualifiés en attentat à la pudeur et Cbv ayant entraîné 5 jours d’Incapacité temporaire de travail (Itt).
Les débats d’audience ont permis de relever le statut de récidiviste du prévenu qui comparaît pour la 2e fois devant une juridiction de jugement pour des faits de mœurs. Sur l’affaire du jour retenue contre lui, le prévenu Fallou a formellement réfuté les faits. Après des heures de débats ponctués par des accusations écartées par des dénégations systématiques, le tribunal a mis en délibérée le dossier qui sera vidé le 11 janvier prochain.
Cependant, au cours des échanges houleux entre les parties, il est ressorti que les faits ont eu lieu dans la nuit du 30 au 31 septembre dernier. Si on s’en tient au récit de la plaignante, ce jour, l’étudiant s’était engouffré dans sa chambre à l’aube. Pour démontrer la facilité avec laquelle le prévenu s’est invité dans sa chambre, Ndèye Fall explique qu’ils habitent dans des taudis et que l’étudiant qui a plusieurs fois cherché à l’aborder, en vain, est passé par le mur mitoyen pour accéder dans sa chambre. Emmitouflé dans une tenue traditionnelle «djallabé», elle indique que celui-ci s’est avancé vers elle à pas de tortue, alors qu’elle ronflait dans les bras de Morphée. Elle a senti, comme dans un rêve, des mains baladeuses tout au long de son corps jusqu’à se glisser sur ses parties intimes. Elle s’est brusquement réveillée et a aperçu la silhouette d’un homme presque collé à elle. Ce dernier avait, précise-t-elle, soulevé son «djallabé» et manipulait son appareil génital entre deux gémissements. Prise de panique, elle a tenté de se débattre, mais l’intrus a retenu ses bras. Elle a ameuté le voisinage, venu à son secours. A l’en croire, c’est alors que Fallou s’est armé d’un bâton, menaçant de s’en prendre à elle. Tirée d’affaire, elle a traduit son «bourreau» en Justice.
Des accusations battues en brèche par le prévenu qui a précisé qu’il entretient une relation tendue avec la plaignante depuis 4 ans. Et que depuis lors, celle-ci lui cherche des noises. Le jour des faits, il indique que c’est en plein sommeil qu’il a entendu la partie civile crier au viol. Qu’il est venu aux nouvelles en même temps que les voisins. «Elle a déjà 5 enfants, comment pourrai-je m’intéresser à elle», lâche-t-il avec mépris. Le Parquet, convaincu de la culpabilité de l’étudiant, a requis l’application de la loi. Pour l’avocat de la défense, on ne peut pas condamner son client sur la base de simples accusations et d’un certificat médical délivré un mois après les faits. Fort de quoi, il plaidé la relaxe pure et simple. En attendant le verdict final, Fallou Tall retourne en prison jusqu’au 11 janvier prochain, date du délibéré.
AWA SECK (STAGIAIRE)

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Publié par

Namory BARRY

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